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Une aventure qui nous vient de Tahiti,

Elevage de Coco et Puraki

 

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Tout a commencé par… les parents bien sûr ! Après l’achat de quatre roseicollis censés être deux couples, je me suis en réalité aperçu qu’il s’agissait d’un couple et de deux femelles… La preuve :
11 Nouveau couple
Un mois plus tard, 5 œuf, et 25 jours plus tard… les petits naissaient !
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C’est que ça pousse vite à cet âge là ! Les voilà à 12 et 15 jours, soit environ une semaine

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après les dernières photos !

Quand retirer les petits du nid ?

Le moment de retirer les petits du nid approche… mais quel est le meilleur âge pour commencer l’EAM… ?
La plupart de mes lectures conseillaient 3 semaines… mais est-ce au début de la troisième semaine ou à 21 jours ? Devant la différence de taille entre les premiers et les derniers de la couvée, et comme c’était la première couvée de ce couple, j’ai décidé que ce serait en début de troisième semaine ; j’ai donc retiré les deux aînés au soir du 16ème jour du premier né (je conseille quand même de les prendre plutôt vers les 18-21 jours, c’est sûrement moins contraignant pour les repas, et probablement mieux pour le futur comportement des EAM…).

Où loger les oisillons ?

Voici la petite boîte dans laquelle j’ai installé mes deux petits, afin de simuler leur ancien nid (les dimension en sont assez proches) :
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Le couvercle était laissé entrouvert afin de permettre une aération suffisante, sans que les pertes de chaleurs soient trop importantes. Je n’ai pas utilisé le moindre système de chauffage, puisque les températures sont chez moi (à Tahiti… !) assez élevées toute l’année et que les oisillons se tenaient chaud à deux.
J’ai en revanche ajouté des calles de bois dans le nid sous le papier essuie-tout afin de créer un creux dans lequel les petits étaient rassemblés l’un contre l’autre.
J’ai également parfois mis la boîte à proximité ou sur le transformateur de mon ordinateur portable pour apporter un peu de chaleur supplémentaire, tout en surveillant bien que les petits n’aient pas trop chaud (la vitesse de respiration est un bon indicateur : halètement = trop chaud).

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Matériel

Voici le type de seringue utilisé pour l’EAM : une seringue en plastique de 10ml (5ml éventuellement au début), l’idéal étant de pouvoir donner le repas d’un oiseau avec une seule seringue. La seringue était lavée à l’eau du robinet après chaque repas et mise à sécher. J’ai essayé la désinfection à l’eau de Javel une fois par jour mais j’ai arrêté car le joint en caoutchouc le supporte mal et sèche vite ; bref, je pense que si le matériel est bien nettoyé et séché entre chaque repas, la désinfection est inutile…

Les seringues se trouvent en pharmacie sans problème et pour un coût modique. J’ai lu que les seringues de type « O-ring » (donc pas comme celle de la photo) étaient mieux car le joint tient plus longtemps ; c’est vrai que celles que j’ai utilisées avaient tendance à devenir dures rapidement… Les seringues « Luer-lock » sont à proscrire car l’embout est trop gros.

Enfin sur la photo vous pouvez voir un embout qui m’a servi pour un sauvetage d’un très jeune oisillon rejeté par les parents dès sa naissance. Il s’agit en fait d’une partie d’un cathéter : ce dernier est composé d’une aiguille et d’un embout avec un petit tube en plastique souple qui la recouvre ; en prenant juste l’embout avec le tube en plastique, on a ainsi une seringue avec un embout souple et d’un diamètre plus adapté aux très jeunes oisillons.

Et nous voilà donc à 17 jours, prêts pour le premier repas… enfin, pas si facile que ça !
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Enfin, les jabots sont pleins, donc c’est bon!

La première journée est un peu stressante, mais il faut vraiment pas s’en faire : les petits comprennent vite le truc et s’habituent rapidement !

Pour ce qui est de la température, le test de la goutte sur le dessous du poignet me paraît être assez efficace : il faut que ce soit bien chaud, mais pas brûlant quand on y dépose la goutte.
Vous ne pourrez de toute façon pas donner toujours les repas à une température exactement identique, donc vous verrez que les oisillons mangent plus ou moins goulûment selon la température ce qui vous permettra de l’ajuster avec le temps.
Attention tout de même à ne pas donner trop froid ce qui peux provoquer un blocage de jabot… (il faut que la pâtée soit chaude plus que tiède…).

Pour les quantités ? Voici un tableau qui vous donnera de bonnes indications, mais à ne pas appliquer à la lettre…
Suivez les indications sur le nombre et l’espacement des repas… Ajustez ensuite la consistance pour que les quantités soient sensiblement équivalentes à celles indiquées ici (plus la pâtée est liquide, plus elle est digérée vite, logique !).

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Voici des photos prises tout au long de leur croissance histoire de vous donner une idée…
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Quand les plumes commencent à pousser, ils changent très vite!

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Un petit tour dans le nid histoire de comparer avec les frangins… Ils ont gardé une bonne longueur d’avance par rapport à leurs petits frères !!!

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Fini la boîte en plastique ! Une cage avec une boîte en carton… Puraki est déjà rentré !

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Le plumage est presque terminé…
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Le dernier repas à 42 jours…

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Et les voilà déjà en train de faire les pitres !!!

Bref, c’est une expérience qui même si elle demande du temps est à la portée de tous et nous en apprend beaucoup sur nos chers compagnons !
Soyez tout de même conscient du temps que cela demande (voir les horaires de nourrissage…), et pas seulement pendant la période d’EAM : il faut ensuite avoir beaucoup de temps à leur consacrer afin d’éviter des dérives du comportement et de leur apprendre les quelques petits trucs qui vous permettront de vivre en harmonie… !

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